Oui car on peut être contagieux même sans symptômes. Je porte un masque pour faire barrière au virus SARS-CoV-2 !
Oui. Même si une personne n’a pas de symptômes, elle peut être infectée par le coronavirus SARS-CoV-2 et être contagieuse. Cette personne peut être asymptomatique, c’est à dire avoir la COVID-19 mais aucun symptôme, ou pré-symptomatique : avoir la COVID-19 mais pas encore les symptômes, ou post-symptomatique : avoir eu la COVID-19 et ne plus avoir de symptômes. Dans ces trois cas, la personne peut expirer des particules virales susceptibles d’infecter les autres. Des études épidémiologiques ont montré qu’environ la moitié des contaminations sont causées par des personnes qui ne présentent pas de symptômes.
Mettre son masque est un acte citoyen : ensemble, nous réduisons ainsi la propagation du virus et la contamination des personnes vulnérables.
SOURCES
Le masque diminue la quantité de coronavirus saisonnier humain et de virus de la grippe dans les gouttelettes et aérosols expirés.
Cinq personnes ont été infectées par un porteur asymptomatique.
Cas de transmission par des porteurs pré-symptomatiques.
La charge virale chez les asymptomatiques est similaire à celle des symptomatiques.
Une personne pré-symptomatique a contaminé deux personnes suite à une réunion de travail qui a duré plus d’une journée. L’une des personnes contaminées a ensuite contaminé deux autres collègues suite à 2 (et 4) contacts brefs sur le lieu de travail alors qu’elle ne présentait pas encore de symptômes.
En mesurant l’excrétion virale chez 94 patients dont le profil d’infectiosité de COVID-19 a été confirmé en laboratoire et en analysant 77 paires de transmission contaminant-contaminé, il a été estimé que 44 % (intervalle de confiance de 95 %, 30-57 %) des infections avaient lieu pendant le stade présymptomatique.
Dans cette étude de modélisation, il est considéré que les cas contamination SARS-CoV-2 proviennent dans 46 % des cas de personnes présymptomatiques (avant de présenter des symptômes), dans 38 % des cas de personnes symptomatiques, dans 10 % des cas de personnes asymptomatiques (qui ne présentent jamais de symptômes) et dans 6 % des cas de transmission indirecte via l’environnement. Les estimations concernant les deux dernières voies sont spéculatives.